Después de algún tiempo sin publicar nada, querría resaltar un hecho realmente importante que tuvo lugar en Mondescourt hacia 1872 y que estoy convencido que la gran mayoría de sus habitantes desconoce. Como no podría hacerlo mejor, nos haremos eco de una entrada en Geocaching del usuario "polikarpov5".
UN AÉROSTAT ATTERRIT A MONDESCOURT EN 1872
Pendant le siège de Paris, en 1870, les aérostats rendirent de précieux
services, assurant le transport du courrier. Faute de techniques
adaptées, ils ne pouvaient être guidés et il était impossible de les
faire se poser dans une ville assiégée.
Ingénieur et constructeur naval, Charles-Henri Dupuy de Lôme était membre du comité de défense. Le gouvernement de la défense nationale, au mois de novembre, le chargea de faire construire un aérostat capable de rentrer dans Paris, construit selon des plans présentés par lui-même quelques jours auparavant à l'Académie des Sciences.
Pour ce faire, on lui ouvrit un crédit au ministère de l'instruction publique.Ingénieur et constructeur naval, Charles-Henri Dupuy de Lôme était membre du comité de défense. Le gouvernement de la défense nationale, au mois de novembre, le chargea de faire construire un aérostat capable de rentrer dans Paris, construit selon des plans présentés par lui-même quelques jours auparavant à l'Académie des Sciences.
Il obtint le concours de M. Zédé, ingénieur, et de M. Yon, aéronaute et
constructeur de bon nombre de ballons ordinaires, captifs ou libres.
Une construction difficile
L'on se mit au travail mais tout de suite on se heurta à la difficulté de trouver dans Paris qualité et quantité de tissu indispensable. Il fallait un taffetas de soie très résistant (52 g. au m-) doublé de "nansouk" prenant en sandwich sept couches de caoutchouc tous collés ensemble.Départ du ballon Dupuy de Lôme |
Ce travail terminé début décembre fut contrarié par un hiver d'un froid
vif. L'entrée des troupes allemandes provoqua l'arrêt des travaux et il
fallut répartir les éléments de l'aérostat dans plusieurs lieux de
Paris.
En raison de l'intérêt de la chose, Jules Simon, alors ministre de l'Instruction Publique, demanda que l'on poursuive la construction de cet aéronef dans un bâtiment du fort de Vincennes.
Le 8 janvier 1872, le ballon et tous ses accessoires étaient prêts dans le manège du Fort Neuf. Le gonflement eut lieu le 30 janvier et le 1er février au soir il était en état de prendre l'air. Le 2 février 1872, un aérostat avec le constructeur Dupuy de Lôme à bord , atterrit sur le territoire de la commune de Mondescourt.
Il avait été conçu en 1870, lors du siège de Paris, pour permettre de briser l'encerclement .
Le 2, malgré des conditions météorologiques défavorables ayant entraîné quelques dégradations bénignes, de Lôme décida d'une ascension avec son équipage de quatorze personnes et un supplément de cordages de 25 kg. L'équipage comprenait lui-même, Gustave Zédé son gendre, M. Yon et Camille Dartois, M. Bouron ingénieur, le tailleur Rogé et des chefs ouvriers qui avaient participé aux travaux. Huit hommes étaient chargés d'actionner les manivelles entraînant l'hélice.
Le départ eut lieu sans autres incidents et la ballon s'éleva à une heure de l'après midi. Il se posa sans encombre à trois heures précises près du village de Mondécourt ( Mondescourt, Oise, canton de Noyon) sur les confins des départements de l'Oise et de l'Aisne, après 106 km d' un parcours sans incident.
Dupuy de Lôme, satisfait, envoya de Noyon à Paris le télégramme suivant:
« Réussite complète sur tous les points, tous nos compagnons bien portants et ravis. »
En raison de l'intérêt de la chose, Jules Simon, alors ministre de l'Instruction Publique, demanda que l'on poursuive la construction de cet aéronef dans un bâtiment du fort de Vincennes.
Le 8 janvier 1872, le ballon et tous ses accessoires étaient prêts dans le manège du Fort Neuf. Le gonflement eut lieu le 30 janvier et le 1er février au soir il était en état de prendre l'air. Le 2 février 1872, un aérostat avec le constructeur Dupuy de Lôme à bord , atterrit sur le territoire de la commune de Mondescourt.
Il avait été conçu en 1870, lors du siège de Paris, pour permettre de briser l'encerclement .
Le 2, malgré des conditions météorologiques défavorables ayant entraîné quelques dégradations bénignes, de Lôme décida d'une ascension avec son équipage de quatorze personnes et un supplément de cordages de 25 kg. L'équipage comprenait lui-même, Gustave Zédé son gendre, M. Yon et Camille Dartois, M. Bouron ingénieur, le tailleur Rogé et des chefs ouvriers qui avaient participé aux travaux. Huit hommes étaient chargés d'actionner les manivelles entraînant l'hélice.
Le départ eut lieu sans autres incidents et la ballon s'éleva à une heure de l'après midi. Il se posa sans encombre à trois heures précises près du village de Mondécourt ( Mondescourt, Oise, canton de Noyon) sur les confins des départements de l'Oise et de l'Aisne, après 106 km d' un parcours sans incident.
Dupuy de Lôme, satisfait, envoya de Noyon à Paris le télégramme suivant:
« Réussite complète sur tous les points, tous nos compagnons bien portants et ravis. »
Une expérience riche d'enseignements
La commission statua dans le même sens. Dupuy de Lôme avait rempli son contrat.Il est certain que la force musculaire est ici incapable de lutter contre le vent. Si cela ne retire rien à l'expérience, elle ne fut suivie d'aucune autre.
Mais l'intérêt est, concernant l'aéronautique, dans la conception de l'engin, la forme, les matériaux, la nacelle, les suspensions, tout cela remarquable et qui ne manqua pas d'être copié par la suite dans l'élaboration des dirigeables.
Le premier dirigeable «dirigé» fut à coup sûr celui du colonel Renard il y a un peu plus d'un siècle. Il le construisit à Meudon dans les locaux de l'ancien musée de l'air où il accomplit le premier vol en circuit fermé. Il utilisait un moteur électrique. Ce ballon s'appelait "La France". Est-ce lui qui vint faire une démonstration en 1905 à Noyon, place de la République ?
La nacelle du Dupuy de Lôme a été transférée au Musée de l'Air du Bourget où elle est toujours visible.
Il faut bien retenir que la force nécessaire pour actionner 1 'hélice et faire avancer cet aéronef était fournie par des hommes actionnant des manivelles (comme celle d'un puits) sans discontinuer.